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 Mauritanie-Tchad/Sahel RELANCE : Ensemble pour transformer l’Education et libérer les potentiels
Mauritanie

Mauritanie-Tchad/Sahel RELANCE : Ensemble pour transformer l’Education et libérer les potentiels

by admin juillet 23, 2025 0 Comment

L’Académie diplomatique de Nouakchott a abrité, mardi 22 juillet 2025, la cérémonie de signature de l’accord de financement du projet Régional pour l’Apprentissage et la Collaboration dans l’Education au Sahel (Regional Engagement for Learning and Collaboration in Education/ RELANCE).

L’objectif de ce projet est de renforcer l’accès à l’éducation des jeunes marginalisés, notamment dans les zones rurales et défavorisées. Ce programme s’inscrit dans une dynamique régionale soutenue par la Banque mondiale et l’Allemagne.

Le présent accord a été signé, côté mauritanien, par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sid’ Ahmed Bouh, et, côté Banque mondiale (BM), par M. Ousmane Diagana , le vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre . Le Tchad était représenté par la ministre déléguée à l’Économie et à la Planification, Mme Fatima Haram Acyl.

Le projet régional Relance Sahel cible en priorité les jeunes déscolarisés ou n’ayant jamais intégré le système éducatif, en particulier dans les zones rurales et marginalisées. Il vient terminer les programmes nationaux déjà existants, tels que le Projet d’Appui à l’Éducation de Base en Mauritanie et le Projet d’Amélioration des Résultats de l’Apprentissage au Tchad.

Le coût global s’élève à 137 millions de dollars américains, dont 72,32 millions destinés à la Mauritanie. Cette enveloppe comprend un prêt à taux concessionnel de 44 millions de dollars octroyé par l’Association internationale de développement (IDA), ainsi qu’une subvention allemande d’un montant de 12,9 millions de dollars.

Il tourne autour de trois axes prioritaires : le renforcement de la gouvernance du secteur éducatif par une plus grande transparence et efficacité ; l’élargissement de l’accès à une éducation novatrice à travers le modèle de « Ecole ouverte » ; la mise en place d’un système de suivi et d’évaluation performant garantissant la qualité des résultats.

Prenant la parole, M. Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale a précisé que les deux pays notamment la Mauritanie et le Tchad comptent ensemble près de 5,1 millions de jeunes en dehors du système scolaire, un chiffre qui pourrait augmenter de 20 % d’ici 2030 s’il n’est pas résorbé. Et, M. Diagana, d’ajouter que le projet bénéficiera à quelque 850 000 jeunes issus des communautés nomades ou réfugiées, avec une attention particulière portée aux filles, qui représenteront 50 % des bénéficiaires.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Économie et des Finances a déclaré que ce projet s’inscrit pleinement dans la politique du Président M. Mohamed Cheikh El Ghazouani, pour la refondation de l’Ecole Républicaine, qui aspire à une transformation profonde des mentalités et à la construction d’un contrat social fondé sur les valeurs de citoyenneté et de diversité. « La Mauritanie avait mis en place les bases de cette coopération en 2021, avec l’élaboration du Livre blanc sur l’éducation au Sahel, fruit d’un partenariat appuyé avec la Banque mondiale », a-t-il expliqué.

Quant à Mme Fatima Haram, la ministre tchadienne déléguée à l’Économie et à la Planification, a témoigné que ce projet constitue une réplique face à l’urgence éducative, réaffirmant l’engagement de son pays en faveur d’une gouvernance éducative renforcée et d’un accès accru pour les populations marginalisées.

Selon l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en Mauritanie, SE, M.Florian Rendell, en partenariat avec la Banque mondiale l’Allemagne a décidé d’appuyer cette initiative régionale innovante, à laquelle la coopération allemande consacre plus de 56 millions de dollars.

Ont pris à la signature du projet Sahel Relance le ministre de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et des Métiers, Maleainine Eyih, de l’Éducation et de la Réforme du Système éducatif, Houda Babbah, ainsi que du ministre tchadien de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Sedigh Thiourouma. Étaient également présents à la cérémonie, le représentant de la Banque mondiale en Mauritanie, des partenaires techniques et financiers et des cadres des deux pays.

Pour un Institut EduSahel

Dans le cadre de la mise en place de l’Institut Edusahel deux communications présentées successivement par Jemil Salmi et Catherine et modérées par les ministres de l’Education de la Mauritanie et du Tchad, notamment Houda Babbah et Aboubacar Sedigh Thiourouma.

Au cours des présentations et communications, il a été question du plan stratégique de l’Institut EduSahel, de ses missions, de la gouvernance et financement, de la formation des formateurs, entre autres.

Il faut signaler que l’Institut éducatif du Sahel sera basé à Nouakchott est son but est d’améliorer le produit éducatif au profit des franges vulnérables.

A noter que des échangés ont porté sur les deux composantes du projet plus précisément sur la possibilité de rattraper le retard grâce aux nouvelles technologies et la nécessité d’améliorer le pilotage des systèmes éducatifs.

En réponse aux questions et remarques des participants, les experts ont précisé que l’institut aura quatre missions fondamentales : formation du personnel, formation des formateurs, recherches sur les réformes et la facilitation du travail en commun entre pays du Sahel pour définir, promouvoir et atteindre les objectifs d’enseignement éducatif.

Elle a souligné la validation du Plan Stratégique en 2024 et l’approbation de l’accord de siège le 22 juillet 2025. Et, elle a signalé la mise en place des locaux au courant du 2ème semestre 2025, pour le début des cours de l’institut.

Ecole ouverte, une composante pour relever les défis

Ecole ouverte servira de réponse à la non scolarisation et la déscolarisation. Pour Mme Catherine, l’Ecole ouverte est une nouvelle approche complémentaire de l’école traditionnelle bénéficiera à 800.000 jeunes dans le cadre de ce projet.

Au niveau du primaire on aura 400.000 jeunes en programme d’alphabétisation, 130.000 en éducation accélérée, 40.000 pour le secondaire en enseignement rattrapage et 230.000 pour la formation technique et professionnelle. Dans ces chiffres les filles représentent 50% et les jeunes avec des besoins spécifiques représentent 3,5%.

Cette cérémonie de signature sera accentuée par un atelier de concertation et d’échanges qui durera trois jours.

Synthèse Aboubakrine SIDI

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