
Messages et matériel de formation liés aux droits des enfants et les formes de violences
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la résilience des communautés vulnérables suivant une approche multisectorielle basée sur la fenêtre d’opportunité des 9 à 14 ans dans les wilayas du Guidimakha et de I’ASSABA » financé par I’UNICEF, le consortium ONG ACTIONS et Assistance-Education (AED) organise du 23 au 24 un atelier de validation des outils et modules lié à la loi (mariage, VBG, droits des enfants discipline violente, CVC, genre) – inclusifs en termes de genre et de handicap.
Etaient présents au lancement des assises de cet atelier, les représentants des ministères de l’Action sociale, de la famille et de l’enfance, de la culture, des arts et de la communication et des relations avec le parlement et de l’UNICEF.
Ont pris part également aux travaux de l’atelier, les représentants des conseils régionaux et des communes des wilayas de l’Assaba et du Guidimakha, des présidents des organisations de la société civile et des membres des deux associations en consortium.
Devant l’assistance, Mme Fatimata Elimane Diallo, président de l’ONG AED, a insisté dans son discours sur le contenu de l’atelier.
Elle a rappelé que la protection des droits des enfants est indispensable dans l’approche multisectorielle. Selon la présidente de l’AED les faits et actes touchant la vie des enfants doivent être traités selon la loi. Ajoutant que la sensibilisation et la protection des doits sont des facteurs très importants dans la lutte contre toutes les formes de violences. Elle a magnifié les efforts déployés par l’UNICEF et le MASEF dans ce projet
Pour sa part, le président de l’ONG Actions, M. Diagana Yacouba, a souligné que l’atelier entre dans la préservation des droits des catégories 09 à 14 ans. Poursuivant que les droits humains de façon générale et ceux des enfants doivent être au centre des préoccupations. Il a rappelé qu’un certain nombre d’actions et d’activités allant dans le sens de la lutte contre toutes les formes de violences ont été menées.
Pour M. Diagana cet atelier de deux jours doit être accentué par des échanges, des contributions et des travaux qui serviront de sources pour rehausser les résultats du projet.
Quant au directeur de l’Enfance au MASEF, il a noté que la mise en œuvre de ce projet est une implication active dans le processus contre les violences envers les enfants. Il rappelé que les autorités travaillent pour relever les défis majeurs auxquelles font face les organisations qui luttent pour la protection des droits humains. Pour terminer, il a invité les participants à profiter de cette rencontre.
Les participants ont suivi des projections et des présentations sur les grands axes de l’atelier. L’équipe chargée de l’animation a d’abord fait un rappel sur les droits humains, des explications sur les droits de l’enfant, le genre. Puis, échangé avec les participants sur les messages et slogans contre les violences des droits humains, relatifs aux droits de l’enfant et sur légalité. Ensuite, il a été question des violences basées sur le genre et les MGF. Et, enfin, ils ont abordé la partie sensibilisation sur les différents types de violences.
Des travaux de groupes sont prévus à la fin de chaque partie de l’atelier. En conclusion des présentations sur les personnes vivant avec handicap et un aperçu des textes de protection seront évoqués à travers des campagnes éducatives et des évènements.
Par Aboubakrine SIDI
